Voici ma deuxième journée au cœur du Paris Grand Slam 2017. Ma fille m'a laissé dormir 3 heures . Je suis au top ;-) La première chose que je constate en arrivant c'est l'effet très dynamisant du Paris Grand Slam. Et oui ... On est tous dehors dans le froid de ce dimanche 12 février à attendre que le tournoi redémarre pour une nouvelle journée de judo (voir ici l'article Jour 1). Une certaine envie de voir les résultats de la journée, de se balader dans l'accor hotel arena, de profiter de l'ambiance et d'être ouvert aux découvertes et aux rencontres que ce nouveau jour peut nous offrir. Alors let's go, je vous montre mon Paris Grand Slam Jour 2.
La compétition et les résultats
La Fédération Internationale de Judo met à disposition sur sa chaîne youtube l'ensemble de la compétition. Sur la video, en bas à droite, vous verrez entre le symbole de l'écrou et le logo youtube un bouton qui permet de changer l'angle de la caméra et de sélectionner le tapis que vous désirez. C'est vraiment bien pour ceux qui n'était pas disponible durant le week-end dernier ou pour ceux qui ont envie revoir les actions de plus près.
En résumé voilà les résultats de la journée :
Ces résultats sont extrait du très bon site http://www.ippon.org/
Sur 28 engagés côté Français, 10 sont classés soit près de 36% de taux de réussite. Sur le jour 1 la statistique était de l'ordre de 30%. 6 médailles ont été acquises pour le camps Français dont une en or avec Audrey Tcheumeo en -78kg. Hier 4 médailles étaient restées en France. La journée a semble-t-il été meilleure que celle d'hier.
J'étais présent dans la zone mixte - zone des interviews - et j'ai écouté les impressions de quelques judokas. Ça permet aussi de se rendre compte du travail des journalistes. Pour la petite histoire, je avoue que j'aurai voulu en faire plus mais ... la batterie de mon téléphone s'est épuisé trop tôt. Je vous laisse découvrir leurs retours quelques minutes après leurs combats.
Et pour le plaisir le pion d'Audrey Tcheumeo que j'ai vu en direct lors de sa demi-finale :
Et pour une analyse d'expert sur ce week end, vous pouvez lire l'article de l'esprit du judo : Les cinq infos du Grand Chelem de Paris 2017
Les moments fort de ma journée
Le dimanche c'est toujours un peu particulier. Depuis 3 ans que je suis accrédité au Paris Grand Slam, la coupure avant les blocs est toujours l'occasion de voir des judokas mis à l'honneur. Je ne sais pas vous mais moi je trouve l'idée très bonne. Et cette année trois judoka(te)s étaient mis(e)s à l'honneur. Lucie Louette - que j'ai eu la chance de rencontrer en 2015 voir la video dans mon article "dans les coulisses du Grand Slam Paris jour 2" - , Pénélope Bonna et Teddy Riner. Lucie et Pénélope pour la fin de leure carrière en tant que judokates de haut niveau. Teddy pour son titre Olympique à Rio 2016 et surtout pour son investissement pour la candidature de Paris 2024. Le tout animé par Frédéric Lecanu.
La marseillaise chantée par tous le public du Paris Grand Slam 2017 en l'honneur des trois judokas et pour Paris 2024 sur Cestquoitonkim
Pour la petite histoire, Pénélope Bonna travail désormais pour la société informatique Ippon en tant qu'assistante de Stéphane Nomis le créateur de la société. Une interview vidéo de son dirigeant, ancien judoka de haut niveau, est disponible dans mon article "Les judokas étaient-ils présent aux troisièmes rencontres de la niaque ?". Lucie Louette quant à elle est désormais kinesithérapeute et souhaite se poser. J'ai plaisanté avec elle dans les coulisses en lui demandant si elle voulait travailler pour l'équipe de France de Judo. J'ai cru comprendre que ce n'était pas un objectif du moment du fait des nombreux déplacements que cela impliquait. On peut tout à fait comprendre cette future maman. Sur son métier, Teddy Riner l'a un peu charrier en justifiant ce choix par les blessures qu'il infligeait à son mari. C'est vrai que la moitié de Lucie Louette - Nicolas Kanning - multiples champion d'Allemagne est le sparring partner attitré de Teddy Riner. D'ailleurs Teddy lui a un peu tapé l'affiche en plein Bercy en l'interpellant au micro et en l'obligeant à se lever alors qu'il était dans les gradins. J'ai trouvé ce clin d’œil à cet homme de l'ombre très sympa.
En parlant de Teddy Riner, je suis bien content de l'avoir croisé pour la première fois. J'ai tenté de lui poser une question et ... le timing n'était pas bon du tout. Il était assez pressé d'autant qu'il avait pris le temps de signer des autographes et de faire des selfies. Bref c'était la course pour lui. J'ai tenté ma chance. J'ai perdu. On verra une autre fois peut-être. Allez je vous met quand même la vidéo
Autre temps fort de ma journée, la chambre d'appel. Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé là. En fait, je cherchait la salle d'échauffement et je me suis perdu. Un vrai labyrinthe les sous-sols de l'accor hotel arena. J'y ai retrouvé une amie - là aussi par hasard - et on a papoté tant dis que les athlètes se concentraient en attendant d'être appelé à combattre sur le tatami du Paris Grand Slam 2017. Je vous met quelques images pour voir un peu l'ambiance.
Axel Clerget répète des mouvements en tandoku renshu - en attendant son combat. Il va trop vite pour mon appareil photo ;-) |
Ensuite je suis parti me balader. C'est toujours intéressant de voir l'ambiance qui règne dans la salle et aussi dans les coursives. A ce propos si ça vous tente deux articles que j'avais fait en 2015 : "que se cache-t-il à l'intérieur de l'Accor Hotel Arena ?" et "Le Grand Slam Paris a-t-il une âme ?" D'ailleurs, ce qui me surprend toujours autant c'est la disponibilité des athlètes et des entraîneurs. Ils déambulent comme les autres spectateurs dans les couloirs de l'accord hotel arena et s'arrêtent avec plaisir pour répondre aux différentes demandes d'autographes et photos. Si je met à leur place deux secondes, ça doit être chaud. Des dizaines de personnes autour de toi en train de te solliciter. Si tu passais juste pour aller quelque part c'est raté tu vas être à la bourre. En plus, dur de dire désolé là je dois y aller. Du coup, il y a forcément des déçus même si tu es resté 15 minutes ou plus à donner de ton temps. Vraiment chapeau aux athlètes et aux entraîneurs d'être si disponible. Je l'ai encore vu cette année avec par exemple Darcel Yandzi entraîneur des jeunes sénior de l'équipe de France Masculine et accessoirement 6ème dan ancien judokas de haut niveau. Vous allez voir avec les photos que je vous met ici : donner de son temps aux judokas est parfois un numéro d'équilibriste !
Le pied gauche est quasiment dans le vide ! |
Le Paris Grand Slam c'est aussi l'occasion de revoir des personnes vraiment sympa et passionné. Je pense en premier aux bénévolontaires toujours autant investis et passionnés. Je vous invite à les découvrir au travers de mon article "Les bénévolontaires judo sont formidables !" Ils sont à l'image de tous ceux qui s'investissent week-end après week-end dans le judo : des personnes passionnées et passionnantes.
Je pense aussi à mes amis photographes qui font un boulot de fou tout en plaisantant. Surtout un, enfin peut être deux - vu que j'ai failli me prendre un Ura Nage en salle de presse. Ma déontologie m’empêche de vous donner les noms enfin si vous insister ... non je plaisante je garde ça pour moi enfin quoi que pour le Ura c'était Fabrice Bouvart dont vous pouvez retrouvez l'interview en allant sur l'article "Mon kim & moi : Fabrice BOUVART - Judoka et Photographe". Mention spéciale à l'un d'entre eux - ce n'est pas Fabrice - qui a cassé son boîtier dès le premier jour. La loose quand tu sais que ça coûte un bras (le bras est une unité de mesure du photographe qui équivaut à environ 2000 euros). Donc pas de photo pour lui. Quand tu sais que ces passionnés sont aussi quelques part des bénévolontaires (en tout cas la plus part de ceux que je connais) ça fait mal au cœur. Mais ... c'était sans compter avec la solidarité entre photographes. L'un d'entre eux à prêter son second boitier pendant toute la compétition. Vraiment un très bon esprit. Petite photo pour vous saluer si vous lisez cet article (désolé les gars pour la qualité je ne suis pas photographe ;-).
Avant de dire au revoir à ce Paris Grand Slam 2017, je suis parti prendre un verre au Family Bar où j'ai notamment rencontré Frédéric Lecannu qu'on ne présente plus, Anne Sophie Mondière ancienne judokate de haut niveau multiples championnes de France et d'Europe, Frédéric Roualen l'un des préparateurs physique de l'équipe de France ainsi que Laurent Perrin la voix du Judo Français (c'est la grosse voix qu'on entend lors des combats). Il y avait beaucoup d'autres personnes du Judo. Je vous avoue je n'ai pas osé les déranger.
Je terminerai cet article juste en vous disant que je suis bien crevé de ce week-end et en même temps très heureux d'avoir pu une nouvelle fois être présent au Paris Grand Slam. Je dois dire un grand grand merci à ma femme qui s'est occupé de notre fille de 9 mois tout le samedi et tout le dimanche. Je sais que ça n'a pas toujours été facile vu que notre petite était un peu malade. Alors un énorme merci à elle.
Je passe aussi un bonjour à tous ceux que j'ai eu le plaisir de rencontrer. Je pense à Véro, Alexane, Yoann, Corentin, David, Maeva, Fabrice, Stéphane, Philippe, Kevin, Axel, Fatiha, Romain, Christelle, Kadhija, Gilles, Akila, Vincent, Maxime, Daniel, Aurélien et j'en oublie certainement. C'est ça aussi le Paris Grand Slam de belles rencontres avec des passionnés.
J'ai fait aussi
d'autres rencontres dont j'espère pouvoir vous parler prochainement et
pour ça je dois dire un grand merci à Fanny qui travaille sans relâche
tous le week-end pour faire en sorte que tout se passe bien pendant le
tournoi.
A bientôt. J'espère que l'article vous aura plus.
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